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Pimentade

E Vicipaedia
Pimentade d'atipas, scilicet de pisce Hoplosterno littorali, in Guiana Francica parata

Pimentade seu Sauce-chien (vocabula Francogallica) est ius vel conditura e capsicis aliisque aromatibus facta. Quae conditura in gastronomia Guianae tam liberae quam Francicae et in insulis Caribicis ad pisces seu carnes accommodandas parari solet; sunt qui cum colocasiis inferunt.[1] Anno 1888 pimentade ferculum nationale Guianae Gallicae esse dicebatur.[2]

Notae[recensere | fontem recensere]

Bibliographia[recensere | fontem recensere]

Pimentad-bèf vel pimentade de boeuf (scilicet bubula) sicut in oppido Sinnamary parari solet
  • 1645 : Guillaume Coppier, Histoire et voyage des Indes occidentales, et de plusieurs autres regions maritimes et esloignées. Lugduni: Jean Huguetan (pp. 80-81 apud Google Books) ("des pimentades")
  • 1657 : Jean-Baptiste Du Tertre, Histoire generale des Antilles habitées par les François vol. 2 (Lutetiae: Thomas Jolly) (p. 120 apud Google Books) ("la pimentade, qui se compose de jus de citron et d'huile d'olive avec cinq ou six grains de piment écaché")
  • 1658 : Charles de Rochefort, Histoire naturelle et morale des iles Antilles de l'Amerique (Roterodami: Arnould Leers) p. 102 ("une sauce composée de pyman, et de suc d'orange, que nos François appellent pymentade")
  • 1688 : Alexandre Olivier Oexmelin, Histoire des avanturiers qui se sont signalez dans les Indes. Lutetiae: Jacques Le Febvre, 1688 (pp. 113-114 apud Google Books) ("et après avec une cuillère de bois il ramasse la graisse, qu'il met dans une calebasse; et ensuite il presse le jus de quelques limons ... y joignant un peu de piment, qui donne le goût et le nom à cette sauce, qu'ils appellent pimentade")
  • 1707-1725 : Hans Sloane, A Voyage to the Islands Madera, Barbadoes, Nieves, S. Christophers and Jamaica (2 voll. Londinii) vol. 2 p. 378
  • 1724 : Jean-Baptiste Labat, Nouveau voyage aux isles de l'Amérique vol. 1 (Hagae Comitum, 1724) p. 167 ("Je le fis laver avec une pimentade, c’est-à-dire avec de la saumure dans laquelle on a écrasé du piment et des petits citrons")
  • 1730 : Jean-Baptiste Labat, Voyage du chevalier Des Marchais en Guinée, isles voisines, et à Cayenne, fait en 1725, 1726 et 1727 vol. 4 (Lutetiae: Saugrain l'aîné, 1730) (p. 402 apud Google Books)
  • 1771 : "Pimentade" in Dictionnaire universel François et Latin, vulgairement appelé Dictionnaire de Trévoux nova ed. vol. 6 (Lutetiae, 1771) p. 784 ("Pimentade ... piment des îles ... on l’écrase dans du suc de manioc qu’on fait bouillir, ou dans de la saumure, avec de petits citrons verts. La pimentade ne sert pas seulement pour aiguiser les sauces, on s’en sert encore à laver les Nègres que l’on a écorché à coups de fouet: cela fait une douleur horrible, mais c’est un remède assuré contre la gangrène")
  • 1797/1801 : Mémoires de Mgr J. Brumauld de Beauregard vol. 2 (Pictavii: Saurin Frères, 1842) p. 442 ("pimentade")
  • 1888 : A. Delteil, "Souvenirs de voyage: moeurs créoles et nourriture à la Guyane" in Annales de la Société Académique de Nantes 6a ser. vol. 9 (1888) (pp. 229-244 apud Google Books) ("pimentade")
  • 1933 : Emmanuel Salomon, "En Guyane française: chez les gens du bois" in Annales des Pères du Saint-Esprit vol. 49 (Aprili 1933) pp. 115-122; vide p. 120 ("sauce-chien")

Nexus externi[recensere | fontem recensere]